DOSSIER N°6

Anomalies dans le système solaire

 

ANOMALIES  SUR L'ASTEROIDE EROS

( PARTIE 1 )

 

 

 

 

La sonde et le dieu « amour ». La sonde NEAR-Shoemaker (Near Earth Asteroid Rendezvous - Shoemaker) a été lancée le 17 février 1996 par une fusée Delta-2, depuis Cap Canaveral, en direction de l’astéroïde (433) Eros. Rappelons qu’Eros est le dieu de l’amour et du désir dans la mythologie grecque, et que cet astéroïde a été découvert par l’astronome Carl Gustav Witt le 13 août 1898.

 

 

 

Document 1 : une fusée Delta 2 sur son pas de tir. C'est le même type de lanceur qui envoya la sonde NEAR-Shoemaker vers l’astéroïde (433) Eros.

 

 

 

Identité. L’astéroïde (433) Eros est de type S et ses dimensions sont environ de 13 × 13 × 33 km . Le type S regroupe environ 17% des astéroïdes connus. Le « S » correspondant à la silice. Ces astéroïdes sont assez brillants (albédo 0,10-0,22). Ils sont riches en métal (fer, nickel et magnésium principalement). Leur spectre se situe vers le rouge, similaire à celui des météorites sidérolithes. Eros est aussi le second en taille des astéroïdes proches de la Terre (NEA : Near Earth Asteroid). Il appartient à la classe des Amors et croise l’orbite de Mars. Les Amors, contrairement à la plupart des astéroïdes, n’ont pas leur orbite confinée entre celles de Mars et Jupiter (« ceinture d’astéroïdes principale »), mais peuvent s’approcher de celle de la Terre ou même couper son orbite (ECA : Earth Crossing Asteroids). Mais ce n’est pas le cas d’Eros.

 

 

 

Document 2 :  l’astéroïde (433) Eros (Source Nasa)

 

 

 

Une manœuvre qui n’était pas prévue. Entre avril et octobre 2000, la sonde NEAR a établi une cartographie complète de la surface d’Eros pour finalement s’y poser le 12 février 2001 et prendre de nombreux clichés de sa surface. Il est important de noter que cette manœuvre « d’atterrissage » sur Eros n’était pas prévue au départ de la mission. On ignore les raisons de ce brusque changement de programme, d’autant plus qu’une manœuvre de ce type est particulièrement risquée. Nous pouvons supposer que les responsables de la mission ont peut-être pris cette décision par pure curiosité scientifique sachant que la sonde ayant parfaitement remplie ses objectifs initiaux, il n’y avait plus rien à perdre. 

 

 

 

Document 3 : la sonde NEAR-Shoemaker se pose sur Eros (vue d'artiste).

 

 

 

Rencontre avec Mathilde. Lancée le 17 février 1996, la sonde devait rejoindre l’astéroïde Eros en décembre1998 au prix d’un incroyable périple dans l’espace. Dans un premier temps elle survola l’astéroïde Mathilde (en juin 1997) à une distance de 1200 km . Mathilde révéla ses dimensions de 50 x 53 x 57 km , alors que les instruments de NEAR-Shoemaker transmettaient de précieuses données concernant sa composition, son champ magnétique et sa masse. Après cette rencontre à 205 millions de kilomètres de la Terre , la sonde infléchit sa trajectoire et abaissa son périhélie afin de survoler notre planète le 22 janvier 1997, à 450 km de la surface. Cette manœuvre lui permit de modifier l’inclinaison de son orbite, et de se précipiter à la rencontre d’Eros.

 

 

Un problème de logiciel. Malheureusement, le 20 décembre 1998, l’ordinateur de bord plaça la sonde en mode de sécurité suite à un problème de logiciel, provoquant l’arrêt prématuré du moteur et une rupture des liaisons pendant 24 heures. Or, c’est à ce moment que NEAR-Shoemaker devait freiner sa course dans l’espace pour se satelliser autour d’Eros. En raison de cette panne temporaire de l’ordinateur la sonde survola Eros à une distance de 3 827 km , et à une vitesse trop importante pour permettre sa capture par le faible champ gravitationnel du corps rocheux.

 

 

Un nouveau rendez-vous. Les techniciens prirent alors la décision de fournir à NEAR-Shoemaker une série de nouvelles impulsions lui faisant ainsi effectuer une orbite supplémentaire autour du Soleil. A l’issue de ce nouveau tour de Soleil elle devait tenter un nouveau rendez-vous avec sa cible. Finalement, le 14 février 2000, NEAR-Shoemaker se satellisa autour d’Eros, à 50 kilomètres d’altitude, pour une mission d’une année. Cette remarquable mission se termina en apothéose avec un « atterrissage » à la surface d’Eros le 12 février 2001. La sonde a notamment permis d’établir pour la première fois une carte (avec une précision de 3 mètres ) de la surface d’un astéroïde. Le dernier signal de la sonde NEAR-Shoemaker a été reçu le 28 février 2001.

 

 

 

Document 4 : NEAR-Shoemaker se rapproche d'Eros (vue d'artiste).

 

 

 

Le problème des cratères. Le nombre de cratères à la surface d’Eros a permis d’estimer l’âge de l’astéroïde à environ un milliard d’années. La découverte de la surface de l’astéroïde a également posé de nombreux problèmes aux chercheurs de la NASA. Par exemple : le nombre de cratères ne semble pas obéir aux mêmes lois qu’ailleurs. En général, les cratères sont d’autant plus nombreux qu’ils sont de petite taille, or sur Eros, on compte beaucoup de cratères dont la taille est comprise entre 200 mètres et 1 km , et presque pas pour une taille inférieure à 20 mètres . C’est précisément dans un de ces cratères que se trouve l’anomalie la plus troublante rencontrée sur Eros.

 

 

 

 

 

Documents 5 : en haut à droite (anomalie A), une forme apparemment artificielle au fond d'un cratère. Ce cliché date du 3 mai 2000 (Image 0132577092 Source Nasa).

 

 

 

Document 6 : agrandissement de l'anomalie A (Source Nasa).

 

 

 

Voici le commentaire que la NASA donne de ce cliché surprenant : « cette image, prise d’une altitude orbitale de 53 km (33 milles), montre une surface carrée ayant 1,8 km (1,1 milles) de coté. De nombreux cratères qui parsèment cette surface ne mesurent pas plus de 8 mètres ( 26 pieds ) de large. Le grand bloc rectangulaire (sic) en haut à droite, mesure 45 mètres ( 148 pieds ) de longueur (Image 0132577092) ». Visiblement la NASA ne souhaite pas commenter dans le détail l’anomalie figurant sur ce cliché. Elle se contente de l’assimiler à un « grand bloc rectangulaire » sans aucune autre précision.     

 

 

 

Document 7 : dessin de l'anomalie A.

 

 

 

Interprétation du dessin de l’anomalie A. Partie A : partie principale surélevée, rectangulaire, et très lumineuse sur le dessus. Partie B : seconde partie séparée de la partie A par une zone en creux très sombre, aussi lumineuse sur le dessus que la partie A. Partie C : partie de forme apparemment cylindrique située à un niveau inférieur par rapport aux parties A et B. Partie d : renflement ou surélévation à l’une des extrémités de la partie C. L’ensemble C et d montrent peut-être un « conduit » d’accès vers un endroit situé à l’intérieur de la pente du cratère. 

 

Hypothèse : l’ensemble des parties A, B, C, d, montre sûrement une structure artificielle, peut-être les bâtiments d’une sorte de base édifiée dans un cratère. La structure semble, solide, stable et immobile. Son origine est inconnue, mais elle n’a pas été fabriquée par l’homme.

 

Commentaires : Si l’anomalie A est bien une structure artificielle photographiée à la surface d’Eros par la sonde NEAR-Shoemaker, nous sommes en droit de nous poser un certain nombre de questions sur ce que la NASA sait à propos d’une éventuelle présence étrangère dans notre système solaire. Logiquement, en découvrant les clichés de l’anomalie A, les responsables de la mission ont du littéralement sursauter sur leurs sièges ! A moins de supposer qu’ils étaient déjà informés de cette présence. Selon nous, il paraît désormais évident que l’agence spatiale américaine détient des informations précises sur cette présence extraterrestre dans notre système solaire, et qu’elle ne souhaite pas communiquer à ce sujet.  

 

 

 

Documents 8  : autre interprétation de l'anomalie A, et reconstitution en 3D par M. Yves Vaillancourt, designer, spécialiste en traitement d'images.

 

 

 

L’analyse de Patrick Nahon, graphiste professionnel et membre de l’association Ovni Investigation. Je me suis livré à une petite analyse de la structure énigmatique d’Eros. La photo que l’on trouve sur le net (site officiel de la Nasa) est de petite taille, et la résolution peu élevée, mais c’est suffisant pour constater que c’est bien une structure artificielle géométrique qui tranche avec le terrain environnant. J’ai effectué une rotation de l’image vers la droite pour avoir une vue horizontale. J’ai également augmenté la luminosité. On constate qu’il y a, à droite, une sorte de gros cube avec une rainure sur le dessus. A gauche, il y a une extension plus étroite rattachée à « l’objet » principal. Commentaireil ne fait aucun doute que le document de la Nasa est la preuve irréfutable que notre système solaire abrite une intelligence étrangère, et que la Nasa est parfaitement informée de cette présence. Mais la Nasa garde le secret absolu sur cette découverte. Maintenant, il est nécessaire de tirer toutes les conclusions de cet état de fait.
L'une des conclusions que nous pouvons tirer de ce fait est que la Nasa a en quelque sorte deux visages, et même deux programmes.
1) Un programme officiel destiné à un large public. Une sorte de vitrine médiatique.
2) Un programme secret qui comporte, entre autre, des missions de reconnaissance vers des sites occupés par des extraterrestres.

 

Ci-dessus : analyse avec divers filtres réalisée par Patrick Nahon, et son interprétation graphique de l'anomalie.

 

 

 

Source document photographique ( lien vers le site de la NASA) :

http://near.jhuapl.edu/iod/20000503/index.html

The View from Low Orbit (Image 0132577092)

  NEAR Image of the Day Archive

May 03 View From Low Orbit

 

 

© Daniel Robin juillet 2008.

 

 

Anomalies sur Eros : partie 2

 

 

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