LES CONFINS.COM

Nous ne sommes pas seuls !

 

 

Retour Accueil

 

 

CIVILISATION PLANETAIRE

Le Projet Humain Global

Auteur : Daniel Robin.

Préface de Jocelin Morisson journaliste scientifique.

- 2016 -

 

Lien vers le site de Québec-Livres : http://www.quebec-livres.com/civilisation-planetaire/daniel-robin/livre/9782764025130

 

Éditions Québec-Livres et Éditions La Semaine

Des sociétés de Québecor Média

Jacques Simard

Directeur général

Téléphone : 514 270 1746 poste 2721

www.quebec-livres.com

955, rue Amherst,

Montréal (Québec)

H2L 3K4

 

 

L'auteur

 

 

Adresse mail : livresmysteres@gmail.com

Site Internet : http://www.lesconfins.com/www_les_confins.htm

Blog Google : https://plus.google.com/u/0/118137441765810073479/posts

 

 

Publications aux éditions Québec-Livres :


.1) « Fatima, la plus grande entreprise de communication entre l’Humanité et les extraterrestres ».

 

http://www.sogides.com/images/produits/9782/764/024/gr_9782764024782.jpg

Liens :

http://fatima-secrets.com/daniel-robin-3174.html

http://www.quebec-livres.com/fatima/daniel-robin/livre/9782764024782

Conférence de présentation du livre : https://www.youtube.com/watch?v=c5r711HFDek

 


.2) Le « Point Oméga, la vie après la mort ».

 

Lien vers le site Québec-Livres :
http://www.quebec-livres.com/point-omega/daniel-robin/livre/9782764024935

 

Publication le 9 mars 2015 d’un essai intitulé « Mutilations animales, Ovni et Empire secret » aux Editions JMG. Couverture Frédéric Bauche :

 

Liens : http://ovnis-direct.com/mutilations-animales-ovnis-et-empire-secret-55747.html


Daniel Robin est aussi coauteur de « Ovnis et Conscience : L’inexpliqué au cœur du nouveau paradigme de la physique » 

(sortie : le 8 avril 2015, Editions JMG) qui propose une nouvelle interprétation du phénomène ovni en lien avec l’énigme de la conscience et la théorie de l’information.

 

Lien : http://jmgeditions.fr/index.php?id_product=335&controller=product

L'auteur a publié de nombreux articles sur la question des ovnis et des civilisations extraterrestres.

Liens vers les dossiers publiés par l'auteur : http://lesconfins.com/accueil_dossiers.htm

 

Il organise à Lyon les « Rencontres des Sciences et de l’Inexpliqué » qui sont des cycles de conférences dont l’objectif principal est de rapprocher la science et les phénomènes inexpliqués (ovnis, expériences de mort imminente, parapsychologie, phénomènes en lien la spiritualité au sens large).
Lien : http://rencontres-sciences-inexplique.com/

 

Il est président de l’association Ovni Investigation qui est basée à Lyon.

Il est membre de l’Académie d’Ufologie (prestigieuse association ufologique française).

 

 

 

La couverture du livre  

La couverture de notre livre montre la très belle œuvre du peintre et ami Frédéric Bauche. Il m’a autorisé à reproduire son tableau pour la première de couverture du livre. Cette œuvre remarquable par sa valeur esthétique et son message, représente pour moi la gestation de la future civilisation planétaire. Cette civilisation planétaire globale n’en est encore qu’au stade fœtal. Mais comme l’œuvre le suggère, le fœtus est déjà grand et bien développé. Il va bientôt naître, et avec lui un homme nouveau va apparaître sur la Terre. Le temps vient où l’Humanité va entrer dans une nouvelle phase de son évolution. Le citoyen de cette nouvelle Humanité sera citoyen du monde, des étoiles et du cosmos. Il plongera son regard vers l’espace et l’avenir, et il y découvrira des potentialités extraordinaires, des accomplissements inouïs. Il ne sera pas sombre et pessimiste. Il sera au contraire confiant et positif. L’homme nouveau sera porteur d’un immense message d’espoir pour ses semblables. Il sera conscient que nous sommes en route vers des mondes futurs, vastes et profonds. Ces mondes sont ceux de l’esprit intérieur et ceux du vaste cosmos extérieur. L’enfant qui va naître verra des « royaumes » qu’aucun humain de cette planète n’a encore jamais vus. C’est l’enfant de la Terre qui va grandir en regardant vers les étoiles. Il fera entrer la Terre dans le cercle des grandes civilisations de notre Galaxie, dans ce que nous appelons la Communauté Galactique. Il unira les peuples de la Terre, et il unira la Terre aux peuples de l’espace. Cet enfant qui grandit dans le « ventre » de la Terre est notre espoir à tous.

 

Ci-dessus : l’œuvre du peintre Frédéric Bauche, « symbole » de la gestation de la future civilisation planétaire.

Pour moi cette oeuvre signifie que la Terre est porteuse d’un être nouveau. 

L’enfant qui va naître connaîtra des « royaumes » et des « espaces » qu’aucun être humain de cette planète n’a encore jamais vus. 

C’est l’enfant de la Terre qui va grandir en regardant vers les étoiles. 

Il fera entrer la Terre dans le cercle des grandes civilisations de notre Galaxie. 

Il unira les peuples de la Terre et il unira la Terre aux peuples de l’espace.

 

 

Présentation du livre

 

La rédaction de ce livre coïncide avec une étape décisive dans ma quête personnelle du sens de l’histoire et de l’évolution des sociétés humaines. Je ne cesse de m’interroger sur l’avenir de notre civilisation moderne, scientifique et technicienne. Alors que selon l’avis de nombreux chercheurs (climatologues, économistes, océanographes, biologistes, spécialistes de la flore et de la faune, etc.) l’avenir de notre planète s’annonce plutôt sombre, j’ai l’intime conviction que l’Humanité arrive à une étape charnière de son évolution et qu’elle est en train de franchir un seuil. Plusieurs avenirs ou futurs s’offrent à elle. En tant que membre à part entière de cette Humanité, je considère que j’ai le devoir de faire - avec les faibles moyens dont je dispose - tout ce qu’il faut pour qu’elle choisisse le meilleur futur possible.

 

Nous sommes des êtres conscients, et nous pouvons donc participer consciemment, chacun à sa place et à son niveau, à notre évolution. Nous avons entre nos mains les outils nécessaires pour piloter notre devenir et faire en sorte qu’il suive une voie positive d’accomplissement de notre être et d’unification de l’Humanité. La spiritualisation de notre planète suppose l’unification et l’harmonisation, c’est une loi spirituelle incontournable. En définitive, notre seul ennemi véritable est le conflit, qu’il soit en nous, ou à l’extérieur de nous.

 

J’expose dans mon livre les grandes lignes de ce que j’appelle le Projet Humain Global (PHG) qui est une sorte de « plan » à grande échelle, et sur le très long terme, pour tenter de sortir du marasme ambiant. Nous verrons que l’objectif premier du PHG est d’instaurer une civilisation planétaire. Cette civilisation globale repose sur un principe simple et compréhensible par tous : la Terre est notre « maison » et nous devons nous unir pour la sauver et y vivre en paix. L’Humanité est Une dans sa diversité. Elle partage le même bien qui est la Terre et les mêmes ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables. Nous verrons ensuite qu’avec la civilisation planétaire le Projet Humain Global a pour but de créer la noosphère, c’est-à-dire d’instaurer une sphère de Conscience, d’Esprit et d’Amour au-dessus de toutes les autres sphères déjà existantes (lithosphère, biosphère végétale et animale). Je propose aussi une vision ample et hardie de l’évolution humaine. Je crois enfin que le but final du Projet Humain Global est de creuser le sillon du futur de l’Humanité dans le sens de la convergence vers le Point Oméga qui est la réalisation de toutes les potentialités incluses dans la nature humaine.

 

Dans les trois derniers chapitres de mon livre je propose des solutions originales qui toutes prennent en compte la dimension psycho-spirituelle de l’être humain. Parmi les réponses qui me paraissent pertinentes, et qui sont susceptibles d’ouvrir des perspectives positives sur le long terme, j’examine successivement les concepts de noosphère, de Point Oméga, et de Projet Humain Global.

 

1) La noosphère signifie plus de conscience et plus d’Esprit sur la Terre. Plus la noosphère progressera, plus la conscience sera active, et plus nous avancerons vers l’unité finale représenté par le Point Oméga.

 

2) Ame des âmes, ou Centre des centres, le Point Oméga échappe au Temps et à l’Espace. Il est situé en dehors et au-delà de notre continuum spatio-temporel. L’Energie créatrice issue du Point Oméga est essentiellement distincte du monde qu’elle organise. C’est une entité autonome, extérieure à l’Univers. Elle est située devant nous, dans l’Avenir, et non pas derrière nous, dans le Passé. Le Point Oméga nous attire à Lui, comme la vive lumière attire les papillons qui virevoltent dans l’obscurité. Cet Attracteur est irrésistible. Dernier terme de la « série » évolutive, il est en même temps hors de cette « série ». Il couronne et clôt l’évolution par le haut. C’est la « clé de voûte » de tout le processus évolutif. Il échappe à l’entropie générale et rassemble en lui toutes les forces néguentropiques qui sont créatrices d’ordre, de cohésion, d’organisation, d’amour, d’harmonisation, et d’unité. Lui-même n’évolue pas, parce qu’il est le but de l’évolution. Pour être suprêmement attrayant, Oméga doit être suprêmement présent. Oméga est un Centre réel et actuel. Il est totalement indépendant de la chute des puissances terrestres (communautés, organisations, sociétés, nations, empires, civilisations) dont est tissée la trame de l’évolution.

 

3) Enfin, le Projet Humain Global (PHG) concerne l’évolution de l’Humanité sur le long terme, et même sur le très long terme. Le centre de gravité de ce Projet est l’élévation des êtres humains vers des états d’être et de conscience supérieurs. Son but avoué est d’instaurer la noosphère sur la Terre avec comme objectif lointain, l’intégration de l’Humanité dans le Point Oméga. Je crois que nous sommes sur le point de franchir une sorte de seuil évolutif, et que le PHG représente le but que nous devons nous fixer si nous voulons franchir dans de bonnes conditions le passage vers une nouvelle forme de civilisation. Si nous le voulons vraiment, nous pouvons faire en sorte que l’avenir de l’Humanité soit grandiose et passionnant. Pour cela, nous devons élever nos esprits, sortir du pessimisme ambiant dans lequel nous nous enfermons, et nous fixer des buts nobles, c’est-à-dire à la hauteur de l’immense potentiel qui est en nous.

 

Daniel Robin.

16.02.2016

 

 

Table des matières

 

Préface : Jocelin Morisson journaliste scientifique page 9.

 

Introduction : page 13.

 

Vie et mort des civilisations : page 29.

Qu’est-ce qu’une civilisation ? : page 29.

Les trois sens du mot « civilisation » : page 36.

Origine : page 37.

La société civilisée : un idéal vers lequel il faut tendre : page 38.

La fi n de la civilisation : page 39.

Les dangers de la complexité : page 43.

La fragilité de l’état d’homme civilisé : page 50.

Les fondements d’une civilisation : page 58.

Une mise au point nécessaire : page 60.

Les maladies infantiles des civilisations et le phénomène ovni : page 62.

 

Essai de classification des civilisations : page 73.

Une approche énergétique de la classification : page 73.

La classification de Kardashev : page 74.

Les civilisations protoplanétaires de type 0 : page 75.

Les civilisations planétaires de type I : page 80.

Les civilisations stellaires de type II : page 83.

Les civilisations galactiques de type III : page 85.

Le type III : empire ou fédération ? : page 88.

Les civilisations d’amas galactiques de type IV : page 89.

La civilisation universelle de type V : page 89.

Au-delà du type V (l’échelle d’Asimov) : page 91.

Au-delà du type VI : page 92.

Le grand escalier cosmique (GEC) : page 93.

 

Vers une civilisation planétaire : page 97.

Témoins et acteurs d’une formidable mutation : page 97.

La Terre, notre arche de l’espace : page 98.

Voir le tout et la partie en même temps : page 100.

Portrait d’une civilisation planétaire de type I : page 100

Offrir une option de rechange au nouvel ordre mondial (NOM) : page 106.

Le Projet humain global et le principe CEHV : page 109.

Nous ne pouvons pas revenir en arrière : page 116.

Civilisation planétaire et civilisation extraterrestre : page 117.

 

Internet et civilisation : page 119.

Internet, ou l’abolition de l’espace et du temps : page 119.

L’entrée dans une nouvelle ère de communication : page 121.

Le passage vers le type I : page 121.

Globalisation, mondialisation et mondialisme : page 122.

Changement de paradigmes : page 124.

Internet : accélérateur d’évolution des civilisations : page 137.

La connaissance, pour tous, partout et tout le temps : page 126.

Une vie et une humanité meilleures ? : page 126.

Internet et civilisation extraterrestre : page 127.

L’année du contact : page 131.

Les niveaux supérieurs du réseau Internet : page 136.

Encyclopédie galactique : page 137.

 

La noosphère et le point Oméga : page 143.

La Terre vue de l’espace : page 143.

De la lithosphère à la noosphère : page 148.

La noosphère sans dimension spirituelle : page 157.

Noosphère, infosphère et cybersphère : page 161.

Noosphère et spiritualité : page 164.

Les mystères de la noosphère : page 167.

NIPC et NCPC : niveaux individuel et collectif sur le plan corporel : page168.

NIPP et NCPP : niveaux individuel et collectif sur le plan psychique : page 173.

NIPS et NCPS : niveaux individuel et collectif sur le plan spirituel : page 178.

De l’alpha à l’oméga : page 179.

Les attributs du point Oméga : page 183.

La sanctification de l’action : page 183.

 

Le Projet humain global : page 195.

Ce que n’est pas le Projet humain global : page 195.

PHG : une vision à très long terme : page 198.

Le PHG intègre toutes les dimensions de l’être humain : page 199.

Le symbole du PHG : page 201.

De la noosphère au point Oméga : page 207.

Le point Oméga est le grand attracteur : page 208.

Le processus de convergence : page 214.

Le Projet de conscience globale : page 217.

La communication : un exemple d’activité convergente : page 221.

 

Vers une spiritualité de type I : page 223.

Qu’est-ce qu’une spiritualité de type I ? : page 223.

Le dépassement des religions et la dimension sacrée : page : 233.

Sri Aurobindo et la spiritualisation de la matière : page 238.

Auroville et la naissance d’une civilisation : page 244.

L’homme entre ciel et Terre : page 246.

Unir le ciel et la Terre : page 247.

L’omphalos, origine de la civilisation grecque : page 249.

Les NDE et le point Oméga : page 251.

 

Conclusion : page 255.

 

Bibliographie : page 261.

 

Remerciements : page 265.

 

 

 

 

 

TEXTES CHOISIS

 

 

Nous sommes les témoins et les acteurs d'une formidable mutation

Depuis l’aube de l’Humanité, les civilisations se sont succédé à la surface de notre globe. Elles sont nées, elles se sont développées, elles ont brillé d’un plus ou moins bel éclat, et enfin, elles se sont éteintes en laissant aux générations futures un legs à la fois matériel, culturel et spirituel. Toutes ces civilisations se sont déployées sur un espace circonscrit et elles ont vécu pendant une durée limitée. Nous pouvons donc dire que ces civilisations ont occupé une « portion » d’espace/temps précise et identifiable. La civilisation de l’Egypte Antique par exemple, s’est déployée dans un espace qui était concentré le long du cours inférieur du Nil, dans ce qui constitue aujourd’hui l’Egypte et elle a duré plus de 3000 ans (de -3150 à -31 avant J.-C). Aucune de ces anciennes civilisations ne s’est étendue à la Terre entière, et aucune n’était en mesure de vivre au-delà de quelques millénaires. De ce point de vue, l’Egypte Antique est l’une des civilisations qui a vécu le plus longtemps. La civilisation de la vallée de l’Indus, ou « civilisation harappéenne » (de -5000 à -1900 avant J.-C) aurait eu une durée de vie similaire. Ce destin des civilisations, c’est-à-dire naître, s’épanouir et mourir, était inéluctable, parce qu’il dépendait d’un stade particulier d’évolution de l’Humanité. Aujourd’hui, cette évolution nous a amenés à nous étendre sur toute la Terre. Elle a aussi permit de développer des moyens matériels puissants qui nous relient les uns aux autres, et créent des réseaux de dépendance qui agissent à l’échelle planétaire. Nous sommes aujourd’hui les témoins et les acteurs d’une formidable mutation et d’un prodigieux bond évolutif de l’Humanité. Il faudrait vraiment être « aveugle », ou de très mauvaise foi, pour ne pas être conscient de ce qui se passe sous nos yeux. En effet, pour la première fois depuis que L’Humanité existe, nous sommes sur le point de créer une civilisation planétaire. 

 

 

Trois Types de civilisations

L’Humanité est sur le point de bâtir une civilisation planétaire de Type I. Selon classification du radioastronome russe Nikolaï Kardashev et du physicien américain Freeman Dyson, les civilisations évoluées d’un point vue technologique peuvent se classer en trois grands types distincts : les civilisation de Type I, Type II, et Type III. Ce système de classification repose sur le critère des ressources énergétiques disponibles dans l’environnement de la civilisation. Ainsi, toute civilisation évoluée trouvera seulement trois sources d’énergie à sa disposition : 1) les ressources de sa planète d’origine ou Planète-mère, pour nous la Terre, 2) les ressources de son étoile d’origine, pour nous le Soleil, 3) les ressources de sa galaxie d’origine, pour nous la Voie Lactée. Les civilisations antérieures au Type I, rentrent dans la catégorie du Type 0 (zéro), ce sont des civilisations protoplanétaires. Toutes les civilisations connues de notre planète (Civilisations de l’Egypte Antique, Grecque, Romaine, harappéenne, sud américaine, etc..) sont des civilisations protoplanétaires de Type 0. Au-dessus, il existe des civilisations stellaires de Type II, et des civilisations galactiques de Type III. Plus d’informations sur la classification des civilisations :

  http://www.lesconfins.com/civilisations_extraterrestres.htm

 

Ci-dessus : la Station Spatiale Internationale, (International Space Station, ou ISS) au-dessus des continents de notre Terre. Ce gigantesque et coûteux projet spatial international est comme l’un des premiers symboles de ce que devra être l’organisation d’une civilisation planétaire de Type I. Il suppose la collaboration étroite de plusieurs puissances économiques pour réaliser un projet commun qui dépasse les intérêts particuliers. L’ISS est le plus grand des objets artificiels placés en orbite terrestre. Les projets ambitieux de l’aventure spatiale humaine ne peuvent se concrétiser qu’à une échelle internationale et planétaire.

 

http://www.industryandbusiness.ie/wp-content/uploads/2015/12/solar-panels-in-field-with-sun.jpg

Ci-dessus : une civilisation stellaire de Type II serait théoriquement capable de gérer toutes les ressources de son système stellaire d’origine, et en particulier l’énergie colossale produite par son étoile, pour nous le Soleil. Avec l'utilisation des panneaux solaires actuels nous ne sommes qu'au tout début de cette maîtrise de l'énergie solaire. Nous n'en captons qu'une infime partie.

 

Ci-dessus : une civilisation galactique de Type III serait théoriquement capable de gérer toutes les ressources de sa galaxie d’origine, pour nous la Voie Lactée. Cette civilisation pourrait même faire partie d’un ensemble plus vaste regroupant plusieurs galaxies (civilisation de Type IV).

 

La Terre est notre « arche de l'espace »

Une civilisation planétaire de Type I est une civilisation qui occupe un espace aussi vaste que sa Planète-mère, ou planète d’origine (pour nous la Terre). Peut-être est-il nécessaire de rappeler, ici, quelques évidences ou vérités fondamentales que nos contemporains semblent avoir oublié. 

Premièrement, souvenons-nous que notre Terre est le berceau de l’Humanité. La Terre est l’origine de notre vie matérielle et corporelle. 

Deuxièmement, la Terre représente nos racines les plus anciennes, la source de toute vie. Elle est le « socle » matériel de nos existences, le « ventre » dans lequel nous sommes nés. Nous sommes tous des « enfants » de la Terre. Troisièmement, si nous comprenions en profondeur cette relation organique que nous avons avec la Terre, voudrions-nous, dans ces conditions, faire du mal à notre « Mère » ? Je pense que non, car notre « Mère » est un être pour lequel nous éprouvons un amour immense. Pourtant, c’est ce que nous faisons aujourd’hui avec acharnement : nous agressons notre « Mère » la Terre, et nous la détruisons chaque jour davantage. 

Quatrièmement, Nous ne devons jamais oublier que la Terre est ronde, que c’est un monde clos, fermé et fragile. Si nous faisons du mal à la Terre, nous nous faisons aussi du mal. C’est une logique simple et implacable. Cinquièmement, la Terre est en quelque sorte notre vaisseau spatial, notre « arche » de l’espace, et nous sommes tous embarqués dans ce même « vaisseau » bleu qui vogue dans l’immensité interstellaire. Sixièmement, il importe désormais d’avoir une vision planétaire de l’Humanité. Nous sommes tous citoyens du monde, et nous devons être solidaires. Sinon, nous sommes condamnés à disparaître.

 

Les traits principaux d'une civilisation de Type I

Une civilisation de Type I se définit comme une civilisation qui a su maîtriser toutes les formes d’énergie de sa Planète-mère de référence qui est la planète d’origine de la civilisation (pour nous la Terre). Une civilisation planétaire de Type I est théoriquement capable de modifier le climat, d’exploiter à sa guise les ressources de tous ses océans, et même d’extraire l’énergie du noyau de sa planète d’origine. Ses besoins en énergie sont si importants que cette civilisation est dans l’obligation d’exploiter de façon rationnelle et systématique toutes les ressources potentielles de sa planète-mère. Gérer avec intelligence et exploiter sur le très long terme les ressources d’une planète entière implique une coopération élevée entre les membres de cette société. Une coopération aussi élevée entre les membres d’une civilisation planétaire suppose la mise en place d’un système de communication global très perfectionné et performant (comme Internet par exemple). Michio Kaku, professeur en physique théorique au City College de New York, cite le professeur Freeman Dyson, physicien théoricien et mathématicien américain, qui estime que la Terre parviendra à une civilisation planétaire de Type I vers 2200 environ. Son estimation se fonde sur une extrapolation du taux de croissance actuel de la consommation énergétique de notre planète.

 

Ci-dessus en haut et au centre : une variante de la « sphère de Dyson » : un gigantesque « Anneau-Monde » autour du Soleil capte l'énergie de l'astre situé au centre. Une civilisation de Type I est théoriquement capable d'envisager la construction une structure artificielle de cette dimension qui représente une capacité d'exploitation située entre 1016 watts et 1026 watts. Ci-dessus en bas : un « Anneau-Monde » autour de la Terre.

 

Les principales phases de l’émergence d’une civilisation planétaire de Type I

Dans la première phase de construction d’une civilisation planétaire de Type I, la capacité d’exploitation de l’énergie disponible se situe environ entre 1016 watts et 1019 watts (selon les estimations de l’échelle de Kardashev). Une civilisation émergeante de Type I se caractérise par une colonisation et une industrialisation de l’espace proche, c’est-à-dire à l’intérieur de son système stellaire d’origine. Elle est aussi capable de mettre en œuvre une exploitation minière des astéroïdes de son système, et de procéder à l’extraction de la totalité des réserves de combustibles fossiles disponibles (charbon, pétrole, gaz). Dans la seconde phase, la capacité d’exploitation se situe entre 1020 watts et 1023 watts. Dans cette phase, la civilisation est capable de mettre en œuvre les premiers voyages interstellaires (sondes automatiques et voyages habités plus tard) en direction d’exoplanètes proches. Phase trois : entre 1024 watts et 1026 watts. Scénarios possibles dans cette phase : dans l’un de ces scénarios, des tensions sont provoquées par la taille énorme de la civilisation qui devient incontrôlable. Ces tensions peuvent aboutir à une sécession en plusieurs civilisations planétaires relativement autonomes. Un autre scénario envisage la régression, sans scission, vers une civilisation en début de Type I en raison des difficultés pour gérer une civilisation de cette taille. Une civilisation de Type I serait théoriquement capable de mener à bien la construction d’un « Anneau-Monde » autour de la Terre et peut-être même autour du Soleil, et plus tard, de construire une gigantesque « sphère de Dyson » autour du Soleil.

 

Voir le tout et la partie en même temps

Nous ne pouvons plus nous contenter d’une vision parcellaire et éclatée des réalités de notre planète. Nous devons penser « haut » et « grand ». Penser « haut », c’est tenir compte de la dimension spirituelle humaine qui est une réalité incontournable, même si la science officielle l’ignore. Penser « grand », c’est avoir une vision globale (planétaire) des enjeux qui se profilent dans les prochaines décennies. Une vision globale est une vision capable de voir en même temps le général et le particulier. C’est avoir une vue d’ensemble en tenant compte des éléments qui forment cet ensemble. Lorsque nous disons que nous avons une vision globale d’un problème par exemple, cela signifie que nous sommes capables de percevoir ce problème dans sa totalité, mais aussi dans ses composantes particulières, aussi nombreuses soient-elles. Voir le tout et la partie en même temps, c’est la caractéristique essentielle de ce que j’appelle la vision globale. Une civilisation planétaire, est donc capable de gérer des problèmes globaux à l’échelle de la planète, mais aussi de respecter les traditions, les cultures, et les pratiques locales, sources de richesses et de diversités.

 

Offrir une alternative au Nouvel Ordre Mondial (NOM) actuel

La civilisation planétaire qui va s’étendre non seulement sur toute la surface de notre globe, mais aussi jusqu’aux confins de notre système solaire, ne ressemblera pas du tout au Nouvel Ordre Mondial que veulent nous imposer les hommes politiques et les financiers en ce début de XXIème siècle. Ces politiques et ces financiers ne semblent pas oeuvrer pour le bien de l’Humanité, mais ils nous donnent plutôt l’impression de vouloir accroître leurs pouvoirs et leurs richesses matérielles. Les tristes résultats de leurs actions et de leurs méfaits s’étalent chaque jour dans la presse : crises financières à répétition, extension de la pauvreté et des inégalités, guerres endémiques, fabrication d’armes de destruction toujours plus sophistiqués, pillage des ressources naturelles, asservissement et abrutissement des peuples par le dictat de la consommation. Devant le constat de cette terrible dégradation de nos modes de vie et de notre environnement, il faut que pensions un autre type de globalisation et une autre manière de concevoir la mondialisation. Tout indique que l’Humanité est entrée dans une nouvelle phase de son évolution. Le « NOM » que nous voyons se construire sous nos yeux n’est qu’une vulgaire caricature de la vraie globalisation dont nous rêvons et à laquelle nous aspirons tous en secret. Les acteurs de la mondialisation actuelle pensent pouvoir se passer de la dimension spirituelle de l’être humain, cette façon de penser est une grossière erreur. Ce défaut d’ancrage dans une dimension verticale et spirituelle conduira cette mondialisation insensée à un échec certain. Il faut bien comprendre que rien de durable, de beau, de bon et de bien ne peut se construire sur cette Terre sans le rattachement à une source spirituelle vivificatrice et bienfaitrice. C’est une loi implacable. Certes, nous avons les moyens et les outils nécessaires pour atteindre le stade de civilisation planétaire de Type I, mais nous pouvons aussi échouer dans notre entreprise. Tout dépendra de notre capacité à nous unir pour surmonter ensemble toutes les difficultés qui se présenteront devant nous. Tout dépendra surtout de notre capacité à renouer avec notre dimension spirituelle intérieure, c’est-à-dire de retrouver au plus profond de nous notre essence éternelle.  

 

Ci-dessus : le destin de l’Humanité est de voyager dans l’espace et d’explorer les planètes de notre système solaire. L’exploration spatiale est un programme majeur qui s’intègre pleinement dans le développement et la réalisation d’une civilisation planétaire de Type I. Pour mettre sur pied des programmes spatiaux ambitieux et coûteux, il faut le concours de toutes les agences spatiales du monde et pas seulement de la Nasa (agence américaine), ou de l’Esa (Agence spatiale européenne), même réunies. La collaboration à l’échelle planétaire est une nécessité absolue. Toutes les ressources financières, qui ont été englouties jusqu'à présent dans l’armement et les guerres, serviront à l’Humanité pour explorer de nouvelles planètes et de nouveaux systèmes stellaires. La réalisation de ces grands projets spatiaux civils nécessitera donc une meilleure gestion des ressources financières de notre planète. Pour parvenir à ce but, il faudra éliminer toutes les formes de spéculations financières qui sont responsables des crises qui minent notre économie mondiale.

 

Le Projet Humain Global (PHG)

Je crois que la vie humaine a un sens. Je crois également que nos vies sont orientées vers un but. Le Projet Humain Global est la prise de conscience de ce but auquel est associée la volonté d’y parvenir. Le PHG est donc à la fois une prise de conscience individuelle et collective et une « mise en mouvement » de l’individu et de la société vers un but conscient. La réalisation d’une civilisation planétaire n’est qu’une étape dans le PHG, qui va bien au-delà des objectifs actuels de notre civilisation. Le PHG s’organise autour de deux axes : un axe vertical spirituel, et un axe horizontal, spatio-temporel ou matériel. C’est exactement l’application du Principe CEHV. 

 

 

Le Principe CEHV

Ce Principe est une « loi » de corrélation. Le principe CEHV énonce une sorte de « loi » (qui se voudrait universelle) selon laquelle toute expansion durable d’une civilisation dans l’espace et dans le temps doit nécessairement s’accompagner d’une élévation spirituelle correspondante. En d’autres termes, une civilisation dont les ambitions seraient de s’étendre dans un espace de plus en plus vaste (expansionnisme) et de prolonger sa durée de vie sur des centaines, des milliers, voir des millions d’années, devrait nécessairement atteindre des niveaux de conscience en rapport avec ses ambitions. Formulé ainsi, le Principe paraît simple. En fait, il s’enracine dans une argumentation qui touche des domaines de recherche très éloignés les uns des autres (spiritualité, psychologie, astrophysique, exobiologie, ufologie, histoire des civilisations, sociologie). Démontrer seulement la possibilité de l’existence d’un tel Principe s’avère, en définitive, une entreprise très complexe.

Liens :

http://www.lesconfins.com/le_principe_cehv.htm

http://www.lesconfins.com/cehv.pdf

 

 

La courbe évolutive ascendante

Nous pouvons dire, en effet, que le PHG est le CEHV en action, la réalisation concrète de ce principe. Ce dont il faut bien prendre conscience, c’est que l’Humanité ne peut plus revenir en arrière. Nous ne pouvons pas revenir à une phase antérieure de notre évolution. Penser que nous pouvons vivre comme nos ancêtres est une idée fausse et même dangereuse d’un certain point de vue. Si nous reculons, nous régressons, et si nous régressons, nous nous écroulons. L’Humanité progresse sur une sorte de « courbe évolutive » ascendante, et sur cette courbe se présentent un certain nombre de « seuils » ou de « portes » que nous devons franchir. C’est le principe de l’initiation appliqué à l’Humanité. Ces seuils évolutifs successifs représentent des stades ou des degrés sur l’échelle évolutive humaine globale. L’échelle dans sa totalité est l’Alpha à l’Omega, le « début » et la « fin », la « source » et le « but », la matière et l’Esprit, l’histoire et la fin de l’histoire. Dans ce contexte, le but de l’évolution humaine est d’accroître la spiritualité au niveau individuel et au niveau collectif. Nous sommes justement entrain de franchir un tel seuil évolutif avec tout ce que cela engendre comme mutations et « enfantements » douloureux. Ce n’est pas seulement quelques hommes qui franchiront le seuil, mais bien l’Humanité toute entière. Pour employer une image, nous sommes un peu dans la situation d’une personne qui s’engage sur un terrain instable et marécageux. Si elle veut franchir l’obstacle elle doit avancer coûte que coûte. Si elle s’arrête en chemin, elle coule. Si elle tente de revenir en arrière elle va s’apercevoir que ses pas ont été engloutis dans la vase. Donc impossible de reculer. Pour elle, la seule solution c’est d’avancer droit devant et de franchir l’obstacle.

 

 

Civilisation planétaire et civilisation extraterrestre

Un autre point important dont il faudra tenir compte dans la création de la future civilisation planétaire, est la présence dans notre environnement immédiat (dans tout le système solaire), d’une, ou même de plusieurs, civilisation extraterrestre. Ce point est d’une importance extrême, car cette présence étrangère ne semble pas hostile à l’Humanité. Il est tout à fait possible d’imaginer au contraie qu’elle puisse nous aider à fonder notre propre civilisation planétaire de Type I. Elle pourrait, au minimum, nous empêcher de commettre l’irréparable, c’est-à-dire notre auto-destruction. Quoiqu’il en soit, la réalité de cette présence étrangère est désormais irréfutable. Le volumineux dossier des ovnis le prouve sans le moindre doute possible. La présence extraterrestre n’est plus à démontrer, c’est maintenant une évidence. Les seules questions que nous devions nous poser aujourd’hui sont celles de savoir quelles sont les intentions de cette intelligence non-humaine. Bien que non hostiles, ses réelles motivations à notre égard n’en restent pas moins confuses. Plusieurs hypothèses ont été formulées sur ce sujet, qui vont de son indifférence la plus totale vis-à-vis de nous (avons-nous envie de dialoguer avec des insectes ?), jusqu’à sa participation active dans le processus d’émergence et de contrôle des multiples civilisations apparues sur Terre (les « dieux » de l’antiquité). Pour le moment, il semble difficile de trancher en faveur d’une hypothèse quelconque. La vérité se situe sans doute entre l’indifférence totale et le contrôle actif. Ce qui est en tout cas certain, c’est que nous sommes dans l’obligation de tenir compte de cette présence étrangère dès maintenant, et il serait sans doute beaucoup judicieux de s’en faire une alliée, plutôt qu’une ennemie. Il n’est pas impossible non plus que ce soit cette intelligence qui détienne la clé facilitant l’accès de notre civilisation vers une civilisation de Type I, et plus tard de Type II. C’est peut-être elle qui est en charge de nous ouvrir les « portes » du vaste réseau qui lie toutes les civilisations évoluées de notre Galaxie. Alors ouvrons nos esprits, et ne restons pas indifférents à ce qui se passe autour de nous, sur Terre et dans le ciel.  

 

Daniel Robin (février 2016).

 

Retour Accueil