LES OBJECTIFS DES 

RENCONTRES DES SCIENCES ET DE L'INEXPLIQUE

Le rendez-vous des chercheurs et des amateurs d'énigmes.

 

PROGRAMMES DES RENCONTRES  -  COMPTES RENDUS DES CONFERENCES  -  NOS OBJECTIFS (format pdf).

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Dans le cadre de notre cycle de conférences organisées à Lyon, nous nous proposons de réaliser deux objectifs principaux :

   

1) ETABLIR DES LIENS ENTRE LES SCIENCES ET L’ETUDE DES PHENOMENES INEXPLIQUES.

Nous avons en effet l’ambition d’instaurer une sorte de « dialogue » et un échange que nous souhaitons fructueux entre les sciences classiques (physique, biologie, cosmologie, psychologie, anthropologie, etc..), et l’étude de tous les phénomènes et expériences (expériences de mort imminente ou E.M.I, « magnétisme humain », phénomène ovni, dons psychiques etc..) qui restent pour le moment inexpliqués par ces mêmes sciences.

La science n’est pas achevée. Au contraire, plus elle avance et plus l’immensité de l’inconnu se révèle à elle. Par ailleurs, de nombreux phénomènes et de nombreuses expériences individuelles et collectives restent encore pour le moment auréolées de mystères. Au-delà des croyances, des dogmes et des a-priori, ne faudrait-il pas, justement, établir des liens entre la science et ces faits qualifiés de marginaux, alors qu'ils sont souvent beaucoup plus répandus qu'on l'imagine ? Selon nous, le temps est venu de faire ce rapprochement en toute lucidité et sérénité. Le temps est venu de changer nos paradigmes.

Pour réaliser notre ambition, nous nous proposons d’inviter des scientifiques et des personnalités qui étudient les phénomènes inexpliqués. Nous envisageons aussi, quand cela sera possible, de faire intervenir des témoins directs d'expériences déroutantes, étranges, et pourtant bien réelles, devant lesquelles la science reste muette et désemparée.  

   

2) RECONCILIER SCIENCE ET SPIRITUALITE.

Nous avons aussi l’intention d’établir des « passerelles » entre science et spiritualité, c’est-à-dire de montrer que science et spiritualité ne sont pas des domaines de la connaissance antinomiques, mais qu’ils peuvent, au contraire, se compléter pour mieux nous faire appréhender la totalité du réel. Tout en reconnaissant que chacun de ces domaines a son champ d'étude et de réalisations qui lui est propre, nous pensons qu'il serait bénéfique, indispensable et même urgent, pour l'un comme pour l'autre, de rechercher l'ouverture et le dialogue avec respect et humilité.   

Dans les siècles passés, la science et la spiritualité ne faisaient pas « bon ménage » si je puis dire. Les scientifiques pensaient que la spiritualité étaient irrationnelle et relevait d’une sorte de pensée « magique ». La science estimait que la spiritualité ne pouvait pas représenter un objet d’étude sérieux. Heureusement, cette époque est révolue. De nos jours, nous observons un mouvement (un courant de pensée) qui tente de tisser des liens entre science et spiritualité. Les représentants qualifiés de différentes traditions spirituelles (moines bouddhistes et chrétiens, yogis) fréquentent désormais les laboratoires. La méditation profonde et les expériences de mort imminente par exemple, intéressent beaucoup les chercheurs en neurosciences.

L’intérêt de cette collaboration se justifie par le fait que notre vision de la réalité et de la conscience est bouleversée. Il est aujourd’hui admis que les découvertes les plus récentes dans le domaine de la physique quantique semblent rejoindre les expériences et les intuitions des grands mystiques du passé ainsi que les enseignements des anciennes traditions. Cette convergence inattendue est un signe fort qui doit nous inciter à aller plus loin. Nous pensons qu’il faut poursuivre nos efforts pour que science et spiritualité puissent avancer « main dans la main » si je puis dire, dans un respect mutuel, afin d’approfondir et d’unifier notre vision de l’Homme et de l’Univers.

Pour réaliser ces deux objectifs que nous savons être très ambitieux, nous organisons des conférences qui d'une certaine façon matérialisent « LA » rencontre entre les sciences et les phénomènes inexpliqués. Lors de nos conférences, nous voulons donc établir deux types de rencontres qui sont complémentaires : 

a) Premièrement, créer une rencontre chaleureuse entre un public intéressé et une personnalité reconnue soit pour ses connaissances et son expertise dans une discipline particulière, soit pour avoir vécu une expérience étrange, mais est bien réelle, mais qui n'a pas encore trouvée d'explication scientifique définitive. 

b) Deuxièmement, créer la rencontre entre des domaines de la connaissance qui peuvent se féconder mutuellement et ainsi apporter une vision unifier de la Connaissance. 

L'état d'esprit dans lequel nous entendons travailler est celui du respect et de l'ouverture. Nous ne cherchons aucune polémique. Nous respectons les démarches, les travaux, et les expériences de tous nos invités. Nous avons à coeur de partager avec le plus grand nombre les connaissances acquises dans les domaines qui sont les nôtres, sans dogmatisme ni parti pris. Nous souhaitons unir au lieu de diviser, rapprocher au lieu d'éloigner. Au-delà des débats intellectuels et théoriques, nous plaçons la relation humaine au centre de nos préoccupations. Ce qui importe en définitive, c'est que des hommes de tous horizons intellectuels puissent se rencontrer dans la bonne humeur et la joie d'être ensemble.

Daniel Robin.

Organisateur des Rencontres des Sciences et de l'Inexpliqué.  

 

Deux textes (format PDF) pour situer et comprendre notre démarche :

 1) La science conduit-elle à la transcendance ? Par Monsieur Jean Staune (source : site Internet, Nouvelles Clés, dossiers thématiques : http://www.cles.com/dossiers-thematiques/spiritualites/sciences-et-spiritualites/article/la-science-conduit-elle-a-la ). Après s’être farouchement opposées, science et spiritualité ont abouti, au XXe siècle, à une coexistence pacifique : le regard scientifique n’interdit plus l’hypothèse d’une transcendance. Mieux : désormais, dirait-on, toutes les sciences posent la question centrale d’un Sens qui échappe à la raison pure.

2) Nouvelle science, nouvelle spiritualité. Entretien avec Jean Staune (source : site Internet, Nouvelles Clés, dossiers thématiques : http://www.cles.com/dossiers-thematiques/spiritualites/sciences-et-spiritualites/article/nouvelle-science-nouvelle ). Mathématicien, épistémologue, éditeur d’ouvrages scientifiques, organisateur de multiples colloques sur la « nouvelle science », Jean Staune, qui prépare actuellement un doctorat de paléontologie, est un jeune homme très enthousiaste. Pour lui, travailler sur la popularisation des grandes découvertes scientifiques est un sacerdoce. Il n’a pas son pareil pour vous convaincre que le fameux « changement de paradigme » dont tout le monde parle, peut radicalement nous changer la vie... à condition de demeurer très scientifique, c’est-à-dire très rigoureux. « Rien ne sert, dit-il, de s’agiter ni de parler de spiritualité à propos de n’importe quelle découverte. Si vous ne changez pas l’ADN de la société, entendez son programme central, celui qui sera enseigné aux enfants, alors vous n’avez rien fait ». Pour changer le « programme central » de la société, il faut se lever de bonne heure. Jean Staune est un homme qui a décidé de se lever à cette heure-là.

 

 

 

 

L'ouverture d'une brèche.

Depuis trois siècles, l’un des principes clés de la science dite « classique » était la clôture du monde physique : tous les phénomènes qui se produisent autour de nous ont leurs causes dans notre monde. Cela semblait exclure à jamais la simple possibilité d’existence d’une âme contrôlant notre cerveau. Mais la physique quantique a ouvert une brèche dans ce principe en mettant en évidence un certain nombre de phénomènes, telle la non-localité (deux particules formant un ensemble unique : ce qui se produit pour l’une a des conséquences immédiates sur l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare), qui échappe clairement au temps et à l’espace, et qui ne reposent ni sur l’énergie ni sur la matière. Cela contribue à rendre crédible l’intuition majeure de toutes les grandes religions monothéistes ou non, pour lesquelles le monde ne se limite pas à ce que nous pouvons voir, mesurer, toucher, et sentir.

Le neurologue Sir John Eccles, prix Nobel de médecine, a publié avec le physicien Friedrich Beck une démonstration selon laquelle l’incertitude qui existe au niveau quantique sur la position des particules élémentaires permet d’envisager comment une entité immatérielle (note : l’âme ou l’esprit selon le point de vue spirituel) pourrait modifier certains processus du cerveau sans violer aucunement les lois de la (nouvelle) physique ! Si cela ne constitue pas une preuve de l’existence de l’âme, cela fait disparaître l’argument qui en interdisait l’existence.

La physique quantique remet en question les schémas simplistes selon lesquels le cerveau secrète la conscience comme le foie secrète la bile, et il n’est plus possible de dire, comme Jean-Pierre Changeux, du collège de France, que « l’Homme n’a plus rien de l’esprit, il suffit d’être un Homme neuronal ».

Extrait d’un article de Monsieur Jean Staune intitulé « Les nouvelles frontières de la conscience », qui a été publié dans « Le Monde des Religions » dans un dossier consacré aux rapports entre le cerveau et la spiritualité (janvier-février 2012).

 

A propos du neurologue Sir John Eccles et de son livre « Evolution du cerveau et création de la Conscience » :

« Je considère ce livre comme unique... Une synthèse détaillée qui n’avait jamais été réalisée par personne auparavant ».

Ces mots du grand épistémologue et philosophe des sciences, sir Karl Popper, nous montrent l’importance de cet ouvrage qui constitue le testament scientifique et philosophique de sir John Eccles. Alors qu’il n’y a eu jusqu’ici que très peu de tentatives pour reconstituer l’évolution des différentes zones du cerveau depuis les pongidés jusqu’à l’homme, l’auteur nous présente la reconstitution la plus détaillée possible, en fonction de nos connaissances actuelles, de cette étape essentielle de nos origines. Il nous donne à voir comment se sont développées les structures neuronales nécessaires pour permettre la bipédie, le langage, l’expression des émotions, l’apprentissage. En parcourant diverses séries de faits neurophysiologiques et paléontologiques, nous accédons ainsi à une vision interdisciplinaire de la genèse de l’espèce humaine.

La question fondamentale de la nature de la conscience humaine est ensuite abordée, et l’auteur développe à ce sujet une hypothèse révolutionnaire. Il nous montre que les découvertes neurologiques récentes ne s’opposent pas, loin de là, à l’existence d’une conscience indépendante du cerveau (un esprit ou une âme). Seulement, celle-ci ne serait pas, comme dans l’ancienne vision dualiste, totalement séparée du corps, elle interviendrait sur les constituants des synapses du cerveau pour influencer les événements en cours. La physique quantique nous montre que de telles influences peuvent exister sans violer les lois connues de la matière et de l’énergie. La description de ce modèle de la conscience et des raisons pour lesquelles l’auteur pense qu’il s’agit du plus cohérent parmi ceux que nous possédons, au vu des connaissances actuelles, constitue la deuxième grande originalité de cet ouvrage qui s’achève sur les conclusions philosophiques que l’on peut tirer de la validité d’un tel modèle.

Sir John Eccles est l’un des plus grands neurologues du XXme siècle. Il fait partie de ces hommes qui ont contribué de façon décisive à l’augmentation sans précédent de nos connaissances concernant notre cerveau. Ses travaux les plus importants ont porté sur l’étude des synapses, de l’influx nerveux, et ont débouché sur la découverte des processus chimiques responsables de la propagation de ce dernier. Cette découverte qui lui a valu le prix Nobel de médecine en 1963.

Jean Staune.

Esprit éclectique, encyclopédique et « universel », Jean Staune est capable de déployer une grande énergie dans une multitude d’activités. Essayiste, chercheur indépendant, chargé de cours à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, enseignant et consultant en management, chargé de cours dans le MBA (master of business administration) du groupe HEC depuis 1995, secrétaire général et principal animateur de l’Université interdisciplinaire de Paris, auteur d’ouvrages de synthèse en philosophie des sciences, membre fondateur du Club de Budapest-France (branche française du Club de Budapest), Jean Staune fait l’objet d’une opposition radicale de la part des matérialistes scientifiques qui tentent de démontrer son implication dans la défense du créationnisme (Intelligent Design compris). Après avoir contribué au regroupement des scientifiques français s’intéressant au domaine « Science et religion », il a développé son action sur ce thème au plan international en collaborant avec les universités d’Oxford et de Berkeley et en devenant un des premiers français membre du Conseil scientifique de la Fondation John Templeton dans lequel il a déjà été nommé à trois reprises, la dernière fois en janvier 2009 (ces mandats dans ce conseil ont une durée maximum de trois ans, séparée par une période d’absence obligatoire). Enfin, il est membre du Réseau Blaise Pascal qui regroupe les scientifiques francophones intéressés par le thème du rapprochement entre science et religion (source : Wikipédia). Site de Jean Staune : http://www.staune.fr/

Ci-dessus : couverture du livre de Jean Staune intitulé : « Notre existence a-t-elle un sens ? ». Cet ouvrage a été officiellement présenté par Bernard d’Espagnat à l’Académie des Sciences Morales et Politiques. L’astrophysicien Trinh Xuan Thuan estime dans sa préface que « Jean Staune nous a rendu un immense service en réalisant cette superbe synthèse des implications métaphysiques de la science contemporaine ». Le postfacier, le neurologue Dominique Laplane, souligne qu’« il faut savoir gré à Jean Staune du travail colossal que représente l’analyse et la collation des données scientifiques diverses et fondamentales sans laquelle il est vain d’essayer de fonder une réflexion moderne sur l’homme ».

 

 

 

 

Qu’est-ce que la conscience ?


Ah, la conscience… Les scientifiques et les philosophes en débattent depuis des siècles, de manière parfois plus polémique que rationnelle, ce qui donne une idée de l’importance du sujet.

Nous ne savons pas grand chose sur sa nature. Est-elle, comme le pense David Chalmers (Chalmers 1995), une caractéristique fondamentale, irréductible à quoi que ce soit de plus élémentaire, ou au contraire est elle une propriété émergente d’une somme de sous systèmes représentée par les diverses fonctions cérébrales, comme le pensent d’autres scientifiques ?

Les Expériences de Mort Imminente (E.M.I) représentent une occasion unique d’en savoir un peu plus sur elle (et sur sa nature réelle qui est sans doute non matérielle). Et ce sont peut-être ses comportements les plus étranges que nous rencontrons au cours des E.M.I qui vont nous en donner les clés.

Les témoignages d’E.M.I survenues lors de comas ou d’arrêts cardio-circulatoires, le fait que des expériences tout à fait similaires aient pu se produire dans des conditions de fonctionnement cérébral allant d’un état de conscience tout à fait normal jusqu’au coma profond en passant par l’intoxication par des drogues diverses, thérapeutiques ou « récréatives », laissaient penser que ces expériences sont indépendantes du fonctionnement cérébral (Jourdan 2000). Il y avait pour cela un faisceau d’indices indiscutables.

Quelles sont donc les caractéristiques tirées des témoignages d’E.M.I que nous devrons prendre en compte pour comprendre cette sacrée conscience ? L’étude d’innombrables témoignages d’EMI permet d’en dégager quelques unes :

- La conscience semble dans certaines circonstances pouvoir persister indépendamment de l’état fonctionnel du cerveau.

- Elle est apparemment, lors de ces expériences, capable de percevoir (manifestement d’une façon inhabituelle) sans le secours des organes des sens.

- Ces perceptions ne sont limitées ni par l’espace, ni par le temps ; elles ne proviennent pas non plus d’un point précis correspondant à un organe sensoriel (ce qui nous donne en temps normal l’impression que la conscience se situe quelque part entre nos deux oreilles) : lors d’une E.M.I la conscience est non locale.

- Elle est aussi capable de mémoriser (comment ?) alors que le cerveau n’y est manifestement pour rien.

- La conscience, quand elle en a l’occasion, se comporte donc de manière étrange et elle semble se jouer de toutes les lois de notre univers. Mais si nos concepts et nos connaissances actuels ne peuvent donner d’explication à cela, alors ce sont précisément ces bizarreries qui doivent nous faire découvrir de nouvelles lois !

Extrait d’un article intitulé « Les dimensions de la conscience » du Dr. Jean-Pierre Jourdan (Article publié dans les Cahiers de IANDS-France, Hors série scientifique N°2, janvier 2001).

 

 

 

 

Conscience et lumière.

 

Les mystères de la conscience.

La conscience est le mystère central de la condition humaine. Remarquons tout d’abord que les questions qui concernent la conscience sont aussi celles qui sont liées à la vie et à la mort. Il existe un lien intrinsèque entre ces trois réalités fondamentales de l’existence humaine. S’interroger sur l’une d’elle entraîne presque toujours des réflexions sur les deux autres. De la réponse que nous donnerons pour cerner les mystères de la conscience dépendra toute une série d’implications scientifiques, philosophiques, religieuses, et spirituelles. A noter, qu’avec la conscience rien n’est simple. C’est un domaine dans lequel nous sommes encore si ignorants que tout peut être dit, ainsi que son contraire. C’est la « pierre d’achoppement » qui bien souvent divise les opinions et génère des querelles. J’ai souvent eu l’occasion de constater combien ce sujet pouvait entraîner des positionnements rigides, voir même des jugements sectaires, qui relèvent presque toujours de la croyance et du parti prit.

Pour qu’il n’y ait aucun malentendu, j’averti tout de suite le lecteur que ma position vis-à-vis de ce sujet est très nettement située dans ce que j’appelle de façon très générale le « courant spiritualiste », mais je ne refuse pas, bien au contraire, le dialogue avec le « courant matérialiste ». Certes, il faudrait sans doute définir avec plus de précision ce que j’entends par « courant spiritualiste ». Pour faire simple, parce que ce n’est pas le sujet de ce dossier, je dirai que le « courant spiritualiste » regroupe toutes les personnes qui pensent que l’esprit, ou la conscience, est une réalité dont l’existence ne dépend pas d’un support physique quelconque. C’est une définition simple qui a au moins le mérite d’être claire. Encore faudrait-il être prudent et nuancé lorsque nous parlons de « courant spiritualiste », et donc aussi par déduction de « courant matérialiste ». Ma démarche n’est pas d’instaurer une sorte de conflit et d’opposition systématique entre les deux « courants », mais uniquement de montrer qu’il peut exister des ordres de réalités qui ne sont pas matériels. Chaque ordre de réalité (matériel et spirituel) ayant des caractéristiques qui lui sont propres.   

Tout d’abord, nous devons bien nous imprégner de cette évidence : rien n’existerait pour nous, si nous n’étions pas conscients de nous-mêmes et de notre environnement. On peut donc affirmer que la condition de l’existence de l’Univers pour nous, est indissociablement liée à l’existence de notre conscience. Mais qu’elle est la nature de cette conscience ?

Une première constatation s’impose, constatation qui est aussi un paradoxe : les « outils » que nous utilisons pour comprendre les mystères de la conscience sont précisément ceux que la conscience met à notre disposition. Il semble que nous ne puissions pas sortir de cette situation en « boucle ». Cet état de fait nous amène à nous poser toute une série de questions : la conscience peut-elle s’analyser et se comprendre elle-même ? La conscience peut-elle saisir sa propre nature, sa propre essence ? Nous sommes confrontés, ici, à une difficulté qui peut paraître insurmontable. Pourquoi sommes-nous conscient ? Pourquoi sommes-nous conscients de ce qui nous arrive dans la vie, et pourquoi sommes-nous conscients de nous-mêmes ? Rien, en effet, n’ « obligeait », si je puis dire, la vie à créer des êtres conscients. Il n’est pas démontré que la conscience assure une meilleure survie aux êtres vivants qui en sont doués. Dans ces conditions, la conscience semble être une donnée superflue de l’existence. Une sorte d’épiphénomène du cerveau disent les biologistes matérialistes. C’est une faculté de l’être vivant qui, si on l’examine d’un point de vue strictement biologique, ne lui est pas indispensable pour survivre dans un environnement hostile et se perpétuer en tant qu’être vivant. L’évolution aurait sans aucun doute pu faire l’économie de la conscience pour assurer la survie de l’espèce humaine.

Cependant, si la conscience existe, nous pouvons supposer qu’elle doit avoir une fonction précise. Elle n’est pas apparue en vain. Si c’est bien le cas, il nous appartient de découvrir la nature de cette fonction. A quoi sert la conscience ? Quelles est sa fonction, ou son rôle, dans le système de l’organisation individuelle et cosmique ? C’est le genre de questions que pose un biologiste par exemple. Mais ces questions sont-elles pertinentes ? Posons-nous les bonnes questions au sujet de la conscience ? Ne faudrait-il pas inverser notre vision des choses ?

Les questions posées ci-dessus découlent du fait que nous regardons les choses d’un point de vue biologique et matérialiste. Si nous supposons au contraire que la conscience préexiste au corps physique, la question qui devrait posée est celle-ci : à quoi sert le corps humain, et quelle est sa fonction vis-à-vis de la conscience ? En définitive, tout dépend de la façon dont sont pensés et conçus les rapports entre la conscience et le corps. Lequel des deux préexiste à l’autre ? Lire la suite de l’article (fichier au format PDF) ... Conscience et Lumière spirituelle

Daniel Robin.

 

 

 

 

 

 

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